SEX AND THE CITY - LE FILM

Publié le par Pénélope Lemarchand

TITRE : SEX AND THE CITY - THE MOVIE
REALISATEUR : Michael Patrick King
ACTRICES : Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall...
DUREE : 2h25'


     A New York, une quadragénaire et ses trois copines se racontent - et vivent - des histoires de collégiennes, sans se soucier d'autre chose que de leurs vêtements, de leurs flirts, et de ce que des gens aussi creux qu'elles peuvent en penser...

     Je ne connaissais pas la série du même nom, mais on m'avait dit d'aller voir Sex and the City parce que c'était un "fim de filles" et que c'était génial. Disons que c'est un film "avec des filles", sur l'écran comme dans la salle, mais de là à dire que c'était génial...
     D'abord j'ai trouvé les quatre héroïnes totalement insupportable (mon petit résumé le fait peut-être deviner). On dirait quatre victime d'une fée particulièrement méchante, qui les aurait condamnées à avoir un cerveau de collégiennes dans un corps de quadragénaire... l'horreur !
     Et tout d'abord, je n'ai pas du tout accroché avec le casting. Les quatre ayant un physique à la fois banal et emprunté qui m'a horripilé du début jusqu'à la fin, en particulier la jalouse qui plaque son benêt de mari parce qu'il l'a trompée, et dont la tête ne me revenait définitivement pas !
     Ensuite pas une seule fois je ne me suis sentie concernée par leurs problèmes cul-cul de relations pseudo sentimentales, leurs vêtements laids et inutilement coûteux, leur assujetissements aux modes sociales et psychologiques les plus tartes, leur prétention à philosopher sur les choses de la vie, quand ce sont quatre gourdes enfermées dans leurs private-jokes et leur auto-contemplation.
     Et puis le titre est totalement mensonger. Ce ne sont pas trois grammes d'allusions soi-disant coquines et une ou deux scènes à peine indiscrètes (voire totalement affligeantes comme celle des sushis ou du voisin qui se douche) qui méritent les trois premières lettres écrites pourtant en gros sur l'affiche. Au lieu de sexe, on nous parle de romance à l'eau de rose entre un mari flegmatique et indécis, une rêveuse sur le retour d'âge, et des rebondissements d'Harlequin : viendra, viendra pas, se mariera, se mariera pas... torride, non ?
     Mais tout ça, c'est sans doute moi qui n'ait rien compris. Pas vu le second degré, la critique sociale, le côté révolutionnaire et provocateur de la série, etc, etc... Eh non. Je n'ai vu en effet aucun second degré, aucun humour, aucune ironie, aucune auto-dérision, aucun recul, aucune "conscience", mais un étalement tout cru de fadaises.
    Et pourtant, dans le lot, un seul personnage m'a semblé attachant : la jolie assisanstante-secrétaire-femme de ménage-webmastrice qui, elle, semble avoir un peu plus les pieds sur terre, qui sait être attachante, qui semble donner du prix à ses gestes et à ses sentiments, et qui offre à l'héroïne un cadeau de Noël en or : Meet me in Saint-Louis (le Chant du Missouri). Mais un film où le personnage principal n'est pas capable de supporter Judy Garland dans The trolley song, n'est-ce pas - forcément - un mauvais film ?...
 

Publié dans Mes Flops

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M
Tes critiques sont décidément truculente! =D J'aime particulièrement la façon dont tu conclus celle-ci! Et en fait, tu n'as pas tort. Je connaissais la série, que je trouvais plutôt agréable et sympa de part sa liberté de ton. Liberté de ton que je n'a pas du tout retrouvé dans ce film convenu et guimauve.
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P
Et de deux dans tes flop qui m'ont plu. Cela dit le coté "fifille" m'a un peu gonflé (jamais contentes les greluches), et le pire, c'est que ça a plu a mon copain (non mais ou va t on...?) A mon avis il faut quand meme accrocher avec la série pour se taper le film..
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Z
terrible moi j'ai adoré, je m'y suis retrouvée comme dans la série
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