DANCING QUEENS

Publié le par Pénélope Lemarchand

razzle.jpgTITRE : RAZZLE DAZZLE
REALISATEUR : Darren Ashton
ACTEURS : Kerry Armstrong, Ben Miller...
DUREE : 1h28'



     Une école de danse en Australie se prépare à la demi-finale puis à la finale d'un prestigieux concours. Le chorégraphe cherche à faire des ballets à thèses, engagés, tandis qu'une école concurrente reste dans une approche beaucoup plus classique. La mère d'une des petites danseuses épuise sa fille pour qu'elle soit la meilleur. Elle s'effondrera en plein ballet le jour de la finale...

       Cette fois, c'était bien un film de filles !!! La moitié des spectatrices très fière d'avoir une silhouette de danseuse, l'autre moitié rêvant d'en avoir une (moi ça va, je ne me plains pas, merci^^). Mais voilà : j'ai adoré, de la première à la dernière seconde, passant mon temps à rire, à sourire, à jubiler, applaudissant même comme une folle à la fin ! 
     D'abord j'aime bien le principe du style-documentaire, comme dans Surf's Up, le dernier en date que j'ai vu. Les petites interview sont croustillantes, et permettent d'entrer dans la psychologie riche et variée des personnages : le prof engagé totalement allumé, mythomane, égocentrique, persuadé qu'avec ses petites danseuses il va sauver le monde ; la prof classique tout aussi mythomane, tout aussi égocentrique, mais ne se préoccupant pas tant de sauver le monde que d'obtenir de belles pirouettes, saut de chat, pas de bourrée, assemblés, et autres ; la mère tout aussi mythomane, tout aussi égocentrique, etc, etc, etc... 
     Evidemment il n'y a aucun vrai suspens, les gags sont énormes, tout baigne dans la caricature, mais en même temps on se prête au jeu avec délectation parce que tous les personnages, aussi détraqués qu'ils soient, sont tous attachants, et surtout : on se demande jusqu'où la charge osera aller. Pour autant c'est une charge terriblement pleine de gentillesse, par laquelle on comprend que la danse ne sert principalement qu'à une chose, se décharger de tous ses vieux - ou jeunes - démons : ambition, nombrilisme, obstination, mais aussi excitation d'arriver à pousser ses limites, maîtrise du corps, de l'espace, du temps, du rythme, des geste, plaisir d'être ensemble, amour de la musique, de l'équilibre, de la force, de la légèreté, de la poésie. 
     Les chorégraphies sont toutes sympathiques, le ballet final étant à lui seul anthologique, surtout quand on découvre que les afghanes sont rousses et qu'elles ont des chevelure à faire pâlir Amy Winhouse herself. Et puis je rigole encore en pensant aux vocalises sur "win win win win win" et à la petite vahiné qui reste toute seule sur la scène... Quant à la scène finale (après le générique) elle achève sa dernière victime, qui se montre rancunière, malhonnête, incurable, mais malheureusement... enceinte ! 

Publié dans Mes Tops

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